"Les monuments musulmans sont négligés, leurs ruines encore magnifiques ne seront bientôt plus que des vestiges informes d'un glorieux et artistique passé, leurs inscriptions historiques disparaissent, il faut immédiatement relever tous les textes gravés sur les mosquées, les tombeaux, les caravansérails, les madrasas, les châteaux forts ou les ponts, photographier les monuments, explorer toutes les régions musulmanes, étudier tous les nombreux objets mobiliers qui ornent les musées ou les collections privées et publier ces textes systématiquement de façon à en faire un commentaire vivant des institutions musulmanes."

Max van Berchem, 1892

9Quds al

 

La Fondation Max van Berchem est une fondation scientifique constituée en 1973 en hommage à Max van Berchem (1863-1921), le savant fondateur de l'épigraphie arabe en tant que discipline. Au cours des dernières années, la Fondation a financé des fouilles archéologiques, des recherches architecturales ou des études en art islamique dans tous les pays d'Afrique du Nord, du Proche-Orient, d'Asie centrale, en Europe occidentale et orientale (Espagne, Portugal, Italie, Hongrie, Bulgarie, Turquie, Arménie), en Ukraine, en Iran, en Iraq, en Oman, dans les Emirats arabes unis, en Afghanistan, en Inde, au Pakistan, en Chine, aux Maldives, au Soudan, au Ghana et en Ethiopie. Elle a soutenu des projets épigraphiques en France (le Thesaurus d'Epigraphie Islamique) et dans plusieurs pays européens, au Proche-Orient, en Afrique du Nord, en Asie centrale, en Iran, en Afghanistan, en Chine, au Yémen, au Soudan et au Bengale.

Qhira

Parallèlement à ces activités, la Fondation est un centre de documentation en épigraphie arabe, car elle dispose des archives Max van Berchem (estampages, photographies d'inscriptions et de monuments, documentation manuscrite du savant, correspondance avec d'autres autorités scientifiques de son époque). Cet héritage unique continue à représenter une source inépuisable pour la communauté scientifique orientaliste internationale.