Il y a tout juste un siècle, Max van Berchem (1863-1921) décédait de maladie et d’épuisement, à quelques jours de son cinquante-huitième anniversaire. Cet homme, que peu de Genevois-es connaissent aujourd’hui, est le fondateur de l'épigraphie arabe, autrement dit l’étude des inscriptions en langue arabe.

Symposium Max van Berchem 

Le symposium Max van Berchem, dont l'intitulé était “Où en est l'épigraphie arabe/islamique 100 ans après la mort de Max van Berchem ? - Bilan et perspectives”, a eu lieu les 30 septembre et 1er octobre 2021 à l'auditorium du Musée d'art et d'histoire de Genève.  Son objectif était d’établir un bilan de la progression des études épigraphiques (arabe, persane et turque) depuis la disparition de Max van Berchem et de dégager éventuellement de nouveaux champs de recherches à explorer. Les contributions ont été prononcées en français ou en anglais. Chaque intervenant était invité à présenter la situation d’une région précise en 25 minutes environ.  Les actes seront publiés chez Peeters.

Vous pouvez retrouver le programme détaillé.

Du 16 avril au 6 juin 2021, le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) a rendu hommage à Max van Berchem avec une exposition qui s'attachait à révéler l'importance de son travail en faveur de la compréhension de la civilisation et de l’art musulmans au début du XX siècle.

Déployée dans la galerie qui surplombe la salle des Armures, cette présentation rassemblait une sélection d’œuvres de la collection du MAH et des témoignages historiques et documentaires attestant cette incroyable aventure scientifique que fut la vie de Max van Berchem. Né des liens qui unissent le MAH et la Fondation Max van Berchem depuis sa création en 1973, ce projet a bénéficié de prêts exceptionnels de la fondation et de la Bibliothèque de Genève. Cette dernière conserve la bibliothèque léguée par Max van Berchem et ses archives scientifiques données par sa famille en 1972. Pour sa part, le MAH détient une partie de la collection du chercheur, donnée par sa veuve en 1921.

 Expo MvB MAH

A cette occasion a paru chez Droz Max van Berchem, un orientaliste par Charles Genequand. Cette biographie retrace la vie de celui qui se définissait comme orientaliste, marquant ainsi son ancrage dans un champ spécifique du savoir qui n’a plus cours aujourd’hui.

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Jeudi 6 mai 2021, le prof. Charles Genequand a donné une conférence sur Max van Berchem au Musée d'art et d'histoire.